07/02/2024
par Agathe
Des mots à prendre au sérieux, des maux à prendre au sérieux.
Non il ne s’agit pas d’un exercice d’orthophonie… ces 3B-out traduisent d’un épuisement professionnel qui dégrade la santé !
🔎 Comment les différencier ?
➤ Le 𝗕𝗨𝗥𝗡𝗧-𝗢𝗨𝗧 provient d’une surcharge de travail et du surinvestissement qu’elle peut susciter.
😰 Première pathologie à avoir été détectée (en 1975 par le psychiatre américain Freudenberger), elle est aujourd’hui la plus connue et considérée, même si les chiffres en France sont alarmants et ne cessent d’augmenter : en 2023, 34% des salariés vivent un burn-out, et plus de 2,5 millions de personnes sont en situation dite "sévère".
➤ Le 𝗕𝗢𝗥𝗘-𝗢𝗨𝗧 provient d’une sous-charge de travail et de l’ennui chronique qui peut en résulter.
😔 Ce phénomène de « 𝘮𝘪𝘴𝘦 𝘢𝘶 𝘱𝘭𝘢𝘤𝘢𝘳𝘥 » encore mal reconnu, a fait son apparition en 2007, et est attribué aux consultants Suisses Philippe ROTHLIN et Peter R. WERDER. Selon une étude menée par l’agence Qapa auprès de 4,5 millions de candidats en 2022, 71 % des salariés hexagonaux considèrent en effet que leur travail est ennuyeux, et 56 % vivent très mal cette situation.
➤ Le 𝗕𝗥𝗢𝗪𝗡-𝗢𝗨𝗧 provient d’une perte de sens du travail qui engendre alors une perte d’engagement.
😒 Le petit dernier, le concept de brown-out est plus récent, il émerge à la suite aux travaux de l’anthropologue David GRAEBLER qui a défini la notion de « 𝘣𝘶𝘭𝘭𝘴𝘩𝘪𝘵 𝘫𝘰𝘣𝘴 ».
À la différence du burn-out et du bore-out, le travailleur qui en souffre reste fonctionnel et son mal-être peut être plus difficile à discerner. Bien souvent, le salarié voudra quitter son entreprise, démissionner et partir s'épanouir ailleurs, quitte à se reconvertir professionnellement.
⚠ 𝙑𝙞𝙜𝙞𝙡𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙈𝙖𝙣𝙖𝙜𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 :
Alerte sur la tendance à oublier que les salariés sont des personnes, et non des ressources…
🤔 Les B.-out ne seraient-ils pas les symptômes d’un management déshumanisant ?
---
Recevez toutes nos publications en avant-première et un accès à nos graphes dynamiques